Le Plan d’organisation des secours en cas de catastrophes (Plan ORSEC) du Sénégal



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Le Plan d’organisation des secours en cas de catastrophes (Plan ORSEC) du Sénégal

Le Plan d’organisation des secours en cas de catastrophes (Plan ORSEC), régi par le décret n° 99-172 du 04 mars 1999, est le principal mécanisme de coordination et de gestion des catastrophes et urgences au Sénégal. Son déclenchement permet la mobilisation et l’engagement de tous les moyens publics et privés disponibles pour faire face à une situation de crise. Son organisation est articulée autour d’un Etat-major de Commandement, de quatre (04) groupes opérationnels, de deux (02) cellules d’appui et d’un comité de gestions des moyens. Le plan ORSEC est élaboré respectivement sous la responsabilité du Ministre chargé de la Protection civile, du Gouverneur de région et du Préfet de Département. Depuis son adoption, le Plan ORSEC national a été déclenché et mis en œuvre plusieurs reprises pour la gestion de catastrophes majeures notamment les inondations récurrentes que le pays a connues en 2005, 2009 et 2012.
Le plan ORSEC national est destiné à faciliter la mobilisation et l’engagement rapide des moyens exceptionnels lorsque les moyens ordinaires des services publics de secours risquent de se trouver débordés, par le nombre de victimes ou l’ampleur d’un événement accidentel ou catastrophique. Pour ce faire, le recensement de l’ensemble des matériels, équipements, véhicules appartenant aux services publics et aux organismes privés susceptibles d’être utilisés le moment venu, est effectué par les autorités administratives. Les services pouvant être appelés à intervenir, ainsi que les différents responsables chargés de la mobilisation de ces équipements, sont également identifiés dans le cadre de cette mission. Lorsqu’une catastrophe survient, il devient impérieux de la gérer, en mettant en œuvre un ensemble de mesures devant aboutir aux résultats suivants :
 - protection et sauvetage des populations (recherche, dégagement, évacuation et soins à apporter aux blessés et malades, mesures médicales, préventives et prophylactiques pour les personnes non atteintes) ;
 - protection et sauvetage des biens matériels, remise en état des habitations et autres bâtiments détruits ou endommagés, réparation des services publics et autres interventions matérielles (étaiement, construction d’abris de fortune, extinctions d’incendie et sauvetage) ;
- protection et sauvetage des animaux domestiques menacés (soins vétérinaires, élimination des sources de développement d’épizooties, etc.…) ;
- remise en état des voies et moyens de communications interrompues ;
- mise en place des infrastructures d’accueil pour les personnes évacuées des zones sinistrées ou menacées, - réception et distribution des secours : vivres, médicaments, matériels d’intervention, - assainissement de la région sinistrée (identification et ensevelissement des corps sans vie, enfouissement des cadavres d’animaux, éloignement des matières dangereuses, décontamination, etc.…) en résumé le plan détermine :
- le recensement et la localisation des moyens d’intervention ;
- le mécanisme permanent d’intervention et de coordination des opérations de protection, de sauvegarde et de secours ;
- les tâches générales et particulières des divers organismes impliqués dans les opérations.
En outre,  Il incombe parallèlement à chacun des chefs des services concernés, de compléter le plan par des consignes opérationnelles internes afin de détailler la conduite à tenir, les mesures et les moyens publics (ou privés) à mettre en œuvre dont il doit dresser l’inventaire et assurer la mise à jour.
A ce titre, le Ministère de l’intérieur pour mieux profiter du mobile devrait :
-          bâtir un programme d’apprentissage pour un meilleur usage du mobile pour gérer les catastrophes,
-          stimuler les partenariat et les innovations par des applications dédiées aux enjeux de la gestion des catastrophes par exemple,
-          de plaider en faveur d’un environnement porteur,
-          de diffuser les éclairages et les accomplissements,
L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes devra aussi définir des lignes directrices pour les opérateurs en cas de catastrophes en relation avec le Ministère de l’Intérieur et celui du Ministère en charge de l’Economie numérique.

Une gestion concertée des opérateurs, du ministère de l’Intérieur et celui du ministère de l’habitat doit se faire pour qu’avant la construction de bâtiments, ils s’assurent que cela va  pas impacter la qualité du réseau.
Un meilleur aménagement numérique du territoire permettra de mieux situer les installations des télécommunications et d’agir en cas de catastrophes dans une démarche concertée par tous les acteurs.
Un accès universel aux télécommunications permettra aussi d’utiliser les technologies mobiles pour sauver des vies et mieux gérer la gestion des catastrophes.
Il semblerait qu’Internet soit devenu un outil indispensable à la vie, au vu de ses multiples avantages, donc la gestion des catastrophes doit mieux intégrer les innovations y afférentes.
Les bonnes pratiques en termes de gestion de catastrophes tenant compte des aspects de télécommunications doivent être diffusées largement au Sénégal et en Afrique pour en tirer des enseignements et inspirer les décideurs.
La revue du Plan ORSEC sera une opportunité au Sénégal pour mieux prendre en charge les questions abordées précédemment pour une meilleure gestion des catastrophes .

Mme Bitilokho NDIAYE
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